Le «Gatsa Gatsa» de Sonko échoue…Pastef engage la bataille intellectuelle

Read Time:3 Minute, 54 Second

L’ex Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) refuse de mourir. Ousmane Sonko et ses camarades n’ont pas épuisé toutes leurs cartes. Après l’échec de leur révolution sanglante, ils ont entrepris une nouvelle bataille. Les patriotes ont mis en avant de nouveaux atouts. Loin de la bataille de la rue, ils sont prêts à tout pour défendre le maire de Ziguinchor qui s’est lancé dans une grève de la faim destructrice. Mais ces personnes risquent aussi d’échouer comme tous les autres qui sont passées avant eux.

Ousmane Sonko pensait qu’il ne serait président qu’en précipitant le Sénégal dans un chaos indescriptible. Pour ce faire, il a engagé ses camarades dans une révolution. Depuis mars 2021, ses appels ont coûté la vie à une cinquantaine de jeunes. Ça ne l’a pas empêché de continuer de les appeler à descendre dans les rues. Ce qui a abouti à la naissance d’une organisation terroriste. Des soutiens de Sonko avaient planifié des séries d’attaques déjouées par les forces de défense et de sécurité. D’ailleurs, l’un de ces groupes est soupçonné d’être à l’origine de l’attentat meurtrier à Yarakh.

’arrestation de Sonko et la dissolution de Pastef ont complètement mis fin à cette entreprise de destruction. Mais il a surtout freiné le «Gatsa Gatsa». Les patriotes quémandent la libération de leur PROS (Président Ousmane Sonko). Ils cherchent aussi tous les moyens pour le faire participer à l’élection présidentielle de 2024. Mais la tâche est loin d’être facile. Car le maire de Ziguinchor est déjà rayé des listes électorales. Et ses condamnations dans les affaires Sweet Beauté et Prodac compromettent ses chances de faire partie de la course du 25 février 2024.

Alors Pastef a activé ses derniers atouts. Les camarades de Sonko ont fait sortir leurs taupes au sein de la société civile. Ces hommes et femmes passent tout leur temps à défendre un homme qui a appelé à un mortal kombat, attaqué l’Etat et provoqué la mort de plusieurs jeunes. Qui n’ont fait que croire à son idéal. Ces droits de l’hommiste tentent par tous les moyens de tirer leur protégé d’affaires. Ils vont même jusqu’à oublier tout le mal que le PROS a fait.

Jusque-là, ils ont lamentablement échoué. Leurs appels à libérer le maire de Ziguinchor n’a rien donné. L’ Etat ne fait aucune concession malgré la grève de la faim de Sonko et ses camarades. Le président Macky Sall semble laisser la justice faire son travail. Ce qui pousse les soutiens de Sonko a accéléré la cadence. En plus de leurs pions dans la société civile. L’ex parti Pastef s’est lancé dans une bataille intellectuelle. Ce qui change complètement leur décor habituel. Le maire de Ziguinchor et Cie passent de révolutionnaire à gratte-papier.

D’éminents professeurs se sont faits les avocats de Ousmane Sonko. Il ne se passe plus un seul jour sans que l’un deux ne ponde un texte pour défendre Sonko. Tous les moyens sont bons pour y arriver. Felwine Sarr est sans doute la dernière, d’une longue fratrie, à se lancer sur ce chemin dangereux. Dans une contribution kilométrique, il a défendu l’ex Pastef et son leader. Allant même jusqu’à mettre en doute la démocratie sénégalaise. Une sortie maladroite qui a fait réagir des intellectuels éveillés. Comme quoi toutes les têtes bien faites ne sont pas manipulées par un parti en disgrâce.

Dans un texte collectif, le Pr Serigne Diop et 142 autres personnalités, élites de divers secteurs d’activité, ont demandé au président de la République, Macky Sall, de libérer le «prisonnier politique» Ousmane Sonko. Mais ce que ces brillants intellectuels ont oublié dans leur sermon ce sont les victimes faites par le patriote en chef et ses appels à la résistance. Au nom de quoi les actes de défiances envers l’Etat devraient être oubliés comme par enchantement. La logique aurait voulu qu’ils mettent le maire de Ziguinchor devant ses responsabilités avant de demander quoique ce soit. Malheureusement, tout le monde veut avoir les bonnes grâces des Sonko-boys.

Après le «Gatsa Gatsa» et la victimisation, Pastef se lance sur une nouvelle voie. Cerné de tout bord, Ousmane Sonko espère que ses intellectuels vont changer sa situation. Ces personnes qui sont loin de la réalité risquent d’échouer comme leurs prédécesseurs. Si les femmes du maire de Ziguinchor n’ont pas pu sauver leur mari, ce ne sont pas des plumes rouillées qui vont changer la situation du PROS !

Aliou Niakaar Ngom pour Xibaaru


Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

Average Rating

5 Star
0%
4 Star
0%
3 Star
0%
2 Star
0%
1 Star
0%

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Amadou Ba répond à Abdou Karim Fofana et souligne la « grande différence entre Macky Sall et Ousmane Sonko »
Next post UN PEU D’HISTOIRE : IL ÉTAIT UNE FOIS EN 2021
Close